La pandémie de COVID-19 incite les milléniaux à davantage de prudence dans la gestion de leurs finances personnelles

TORONTO, 29 juin 2020 (GLOBE NEWSWIRE) — Les données analytiques d’Equifax Canada et un récent sondage auprès des consommateurs* indiquent que les jeunes adultes (18-34 ans) se montrent prudents et préoccupés par leur avenir financier dans le contexte de la crise économique causée par la pandémie de COVID-19.
L’analyse des données d’Equifax confirme qu’en raison des possibilités de dépenses discrétionnaires réduites, les jeunes adultes ont vu leur solde de carte de crédit diminuer de 16 % depuis janvier, comparativement à moins de 12,6 % chez les adultes de 35 ans et plus. Le recours aux reports de paiement est aussi plus fréquent chez les jeunes consommateurs (6,73 % des 24 ans et moins et 6,69 % des 25 à 34 ans tirent parti de cette mesure d’aide). Par comparaison, le taux de report est de 5,2 % chez les 45 à 54 ans.  
  
Pour mieux comprendre les consommateurs d’aujourd’hui et de demain alors que l’économie redémarre et que les entreprises reprennent leurs activités, Equifax Canada a fait équipe avec BEworks, une société d’experts-conseils en économie comportementale. Après avoir examiné les données sur la confiance des consommateurs et les résultats du sondage mené par son entreprise, Kelly Peters, chef de la direction et cofondatrice de BEworks, a indiqué que les jeunes adultes en particulier sont moins susceptibles d’adopter la mentalité de pénurie qui prévaut chez d’autres consommateurs :
« La COVID-19 a créé la tempête parfaite pour inciter les Canadiens à adopter une mentalité de pénurie. Le sentiment de manque, que ce soit de temps, d’argent ou de contact social, peut avoir une incidence négative et épuiser mentalement les consommateurs en compromettant leur prise de décisions sur le plan financier, ce qui fait en sorte que des biais cognitifs comme l’aversion aux pertes et la distorsion du présent sont plus susceptibles d’influencer les comportements financiers. Malgré ces défis, la pandémie a tout de même des effets positifs sur le plan psychologique, notamment le fait que de nombreux Canadiens mettent de côté leurs vieilles habitudes un certain temps au profit de comportements financiers nouveaux et différents. En tirant parti des données comportementales de manière proactive, les institutions financières peuvent profiter de cette situation sans précédent pour aider les consommateurs à prendre un nouveau départ dans un monde post-pandémique.
Les milléniaux et leurs préoccupations financières relativement à la COVID-19Si les répondants au sondage de tous les groupes d’âge sont à juste titre préoccupés par leur propre situation financière, beaucoup se font aussi du souci pour leurs amis, leur pays et leur famille face à la pandémie qui a frappé le monde entier. Près de quatre personnes sur dix (37 %) se préoccupent de leur propre situation financière, 33 % se soucient des répercussions financières sur leur pays et plusieurs s’inquiètent pour leurs enfants (26 %), pour leurs parents (21 %) et pour leurs amis (17 %).« L’anxiété liée aux finances ne se limite pas à la période de la COVID-19, comme nous avons pu le voir dans un sondage effectué à l’automne, qui révélait que 45 % des milléniaux se sentaient préoccupés par leur niveau d’endettement actuel, tout comme 49 % des 35 à 44 ans, a déclaré Carrie Russell, présidente d’Equifax Canada. Ce qui est encourageant dans cette étude, c’est que nous constatons que les Canadiens se tournent vers leurs amis et leur famille pour discuter des approches financières à adopter et offrir du soutien pendant les périodes difficiles. Nous sommes conscients que certaines personnes éprouvent des difficultés plus grandes que d’autres en raison de l’endettement important des ménages et des taux d’épargne historiquement bas. Il est important que les gens aient des conversations sérieuses à propos de l’argent, des dépenses et des reports et modalités de paiement. En cette période de distanciation physique, la pandémie nous a en quelque sorte rapprochés et poussés à faire preuve d’optimisme, de soutien et de résilience. »Près de la moitié des répondants au sondage (47 %) se sont dits optimistes en se montrant d’accord avec l’énoncé « Je suis convaincu que les finances de mon ménage se stabiliseront au cours des 6 prochains mois ». Près de trois personnes sondées sur dix étaient en désaccord avec cet énoncé et le quart étaient incertains. Les répondants de la Colombie-Britannique sont plus enclins à être d’accord avec cet énoncé (54 %) que ceux des Prairies (46 %), de l’Ontario (45 %) et des provinces de l’Atlantique (39 %).Suivi des dépenses et compréhension du créditInterrogés sur leurs dépenses, 20 % des répondants ont dit que l’aide gouvernementale qu’ils recevaient n’était pas suffisante pour couvrir leurs factures. Les gens coupent dans leurs dépenses; 20 % ont indiqué avoir réduit leurs abonnements numériques comme Netflix, Amazon Prime et Spotify. Dans la perspective de la levée des restrictions de confinement, 11 % des répondants ont affirmé ne pas être en mesure de payer les frais de participation de leurs enfants à des activités sportives ou parascolaires.Sondés sur leurs pensées et leurs sentiments relativement au crédit, 69 % ont répondu qu’ils se sentaient à l’aise de discuter de ce sujet comparativement à 31 % qui ne l’étaient pas. En ce qui concerne le pointage, 72 % ont indiqué qu’ils comprenaient que leurs cotes de crédit avaient une incidence sur leurs finances et 28 % ont indiqué qu’elles avaient des répercussions sociales. Pour ce qui est de la vérification des cotes de crédit, 60 % reconnaissent l’importance de vérifier régulièrement leur pointage par rapport à 40 % qui jugent suffisant de le faire lorsqu’ils reçoivent une alerte de surveillance de crédit.Pour mieux comprendre l’incidence de la pandémie sur leurs finances et leur dossier de crédit, les consommateurs sont invités à consulter le Centre de ressources COVID-19 + Crédit. Le Centre fournit des renseignements sur la gestion des finances et les mesures à prendre pour atténuer les répercussions négatives sur leur crédit en ces temps difficiles. Les consommateurs qui s’interrogent sur les paiements différés et les répercussions possibles sur leur pointage de crédit pourront également y trouver des conseils et des renseignements utiles.* Equifax a sondé 1 536 Canadiens âgés de 18 à 65 ans, du 29 au 31 mai. Un échantillon probabiliste de la même taille
donnerait une marge d’erreur de ±2,5 pour cent, 19 fois sur 20.
 
À propos d’Equifax Inc.
Equifax est une entreprise mondiale de solutions d’information qui utilise des données uniques, des analyses novatrices, des technologies et une expertise sectorielle pour outiller les organisations et les personnes partout dans le monde en transformant les connaissances en renseignements afin de les aider à prendre des décisions personnelles et d’affaires plus éclairées. Ayant son siège social à Atlanta, en Géorgie, Equifax exploite ses activités ou possède des investissements dans 24 pays en Amérique du Nord, en Amérique centrale, en Amérique du Sud, en Europe et dans la région d’Asie-Pacifique. Elle est membre de l’indice Standard & Poor’s (S&P) 500MD, et son action ordinaire est négociée à la Bourse de New York (NYSE) sous le symbole EFX. Equifax emploie environ 11 000 employés partout dans le monde. Pour de plus amples renseignements, visitez le site Equifax.ca et suivez les nouvelles de l’entreprise sur LinkedIn.
Personnes-ressources :
Andrew Findlater
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